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Immunité : Peut-on se donner les moyens pour résister aux virus ?

Source : Réinfo Santé le 9 mai 2021

Notre système immunitaire est le deuxième consommateur d’énergie après notre cerveau. Cette énergie est fournie essentiellement par les glucides et acides gras, provenant de notre alimentation, et par l’oxygène, issu de notre respiration. Pour le fonctionnement optimal de notre système immunitaire, il est capital de maintenir notre niveau d’énergie. Certaines modifications de nos habitudes peuvent nous y aider.

En l’absence de traitement, certaines personnes développent des formes asymptomatiques de la Covid-19, alors que d’autres font des formes graves. Pourquoi ? Car la sensibilité à la maladie dépend à la fois du virus (et de son évolution) et de l’hôte infecté (et de son immunité). Nous ne pouvons pas agir sur le virus, mais nous pouvons donner, à notre système immunitaire, des outils pour mieux résister contre l’intrus et réduire les conséquences inflammatoires liées à l’infection !

Notre système immunitaire est le deuxième consommateur d’énergie après notre cerveau. Cette énergie est fournie essentiellement par les glucides et acides gras, provenant de notre alimentation et par l’oxygène, issu de notre respiration. Pour le fonctionnement optimal de notre système immunitaire.


Il est capital de maintenir notre niveau d’énergie. Certaines modifications de nos habitudes peuvent nous y aider.

LA RESPIRATION

En l’absence d’exercice physique, l’approvisionnement en oxygène se fait par une respiration automatique de faible amplitude. Nous passons la majorité de notre temps à l’intérieur et, maintenant masqués, à respirer un air appauvri en oxygène et riche en gaz carbonique [1]. En pratiquant plusieurs fois par jour des exercices de respiration complète.



Nous pouvons apporter plus d’oxygène à notre système immunitaire, qui fournira à nos globules blancs de l’énergie pour se multiplier et des munitions pour fabriquer les substances nécessaires à la destruction des microbes.

En effet, les globules blancs utilisent aussi l’oxygène pour produire des substances corrosives contre le virus, comme de l’eau oxygénée et de l’eau de Javel. Voici une proposition d’exercices de respiration complète, à réaliser en pleine conscience, à l’extérieur de préférence [2]:

  • Gonfler le ventre en inspirant par le nez,

  • Puis gonfler les poumons en se redressant,

  • Bloquer sa respiration quelques secondes,

  • Souffler à fond en chassant l’air par les abdominaux.

  • Répétez l’opération en bloquant sa respiration de plus en plus longtemps (5s, puis 10s, puis 15s, etc.), en effectuant une respiration sans bocage entre chaque cycle.

Cet exercice permettra non seulement d’oxygéner notre organisme, mais également de faire une petite pause pendant laquelle nous pourrons relâcher les tensions.

L’ALIMENTATION

La consommation de légumineuses (lentilles, haricots, pois, fèves, etc.), de céréales (riz, sarrasin, quinoa, etc.), de fruits et légumes de saison, ainsi que des noix et fruits secs, en fournissant du glucose stable dans le sang, contribue à une énergie constante au cours de la journée, sans risque de prise de poids [3]. La consommation d’aliments à indice glycémique élevé (bonbons, sodas, pain blanc-confiture, etc.) est à éviter, car l’excès de sucre sanguin qui en résulte, bloque par glycation (le glucose se colle aux protéines, les rendant inutilisables), la multiplication des globules blancs et la fabrication des anticorps, tout en donnant du carburant aux virus et bactéries [2, 3, 4].



Pour parvenir à nos organes, l’oxygène, indispensable pour transformer les carburants en énergie et pour produire des cartouches contre le virus, est transporté par les globules rouges dans les différents vaisseaux sanguins parfois fins comme des cheveux. Pour passer dans les tous petits vaisseaux appelés capillaires, les globules rouges doivent être suffisamment souples pour se déformer. Cette souplesse va être fournie par la consommation d’acides gras oméga-3, présents dans les huiles de colza, de lin, de caméline (seulement en assaisonnement) et les poissons gras (sardine, maquereau, hareng), crus ou cuits, a minima : vapeur ou pochés à feu éteint – les oméga 3 étant détruits par la chaleur [2].

Ces huiles riches en oméga-3 ont également un effet anti-inflammatoire très intéressant pour réduire les risques d’orages cytokiniques associés aux formes graves de Covid-19. Il est ainsi conseillé d’adopter une alimentation anti-inflammatoire, riche en végétaux et pauvre en viande (qui contient du fer très inflammatoire). Les fritures et margarines, riches en oméga-6, seront à limiter pour leur côté pro-inflammatoire. On pourra également introduire du thé vert, de l’huile d’olive, du curcuma, des fruits, des baies et légumes colorés (betterav